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Rédaction Bernay
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« Quel plaisir de se retrouver aujourd’hui après deux annulations, la première à cause du Covid et la deuxième en raison des élections législatives ! », a commencé Arnaud Guichardmaire de Fontaine-la-Louvet (Eure), ce samedi 5 octobre 2024, lors de son discours pour présenter les travaux de restauration réalisé sur l’église Saint-Arnoul.
C’est devant une centaine de personnes, d’élus locaux et représentants de l’État, qu’Arnaud Guichard présentait l’historique des deux tranches de travaux réalisés sous les conseils de France Poulain, architecte en chef des Bâtiments de France et de fils adjoint Nicolas Wasylyszyn, ingénieur du patrimoine.
Prévenir les effets du temps
Posé dans ce bel écrin de verdure de la vallée de la Calonnel’édifice religieux datant du XVIee siècle était en danger : « il fallait à tout prix éviter que l’humidité continue à pénétrer. De ce fait, l’église se trouvant en pente, un drainage côté sud et est était nécessaire et urgent », a expliqué France Poulain.
L’entreprise Boné, de Saint-Aubin-de-Scellon, retenue pour ce chantier, a réalisé ce travail. « La toiture étant vieillissante, elle a été décidée de la refaire entièrement avec l’entreprise Delafosse de Thiberville », a poursuivi l’architecte en chef des Bâtiments de France.
Pour cette première tranche de travaux, le coût s’élève à 93 792 € hors taxes financé par l’État via la dotation d’équipement des territoires ruraux (28 942 €), le Département grâce au dispositif « Mon village, mon Amour » (28 943 €), la Fondation du Patrimoine (5 000 €) et le don de particuliers (7 540 €). Ayant eu des imprévus non subventionnés, comme ce fut le cas pour le clocher, la part de la commune s’est élevée à 23 367 € HT.
« Avec le nouveau conseil de 2021, nous avons décidé de continuer les travaux. De ce fait, Mme Poulain a été de nouvelle consultée. Après une visite bien sportive, en arrachant des planches, il s’avérait que les piliers au sol tenant le clocher étaient abîmés. De même, les murs étaient couverts de béton qui bloquait l’humidité, il fallait le retirer et le remplacer par une chaux », a expliqué le maire.
L’entreprise Desmonts, de Perriers-la-Campagne, connue et réputée pour avoir travaillé sur la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a accepté de faire les réparations. Pour cette deuxième tranche de travaux, le coût s’élève à 99 688 € HT financé à nouveau par l’État (39 875 €), le Département (39 875 €), les dons (9 968 €) et le reste à charge pour la commune était de 9 970,50 €.
Encore des travaux à venir
Ce n’est pas fini. Arnaud Guichard a également présenté la dernière tranche de travaux qui sera réalisée en 2025. Elle consistera en la remise en état de certains vitraux. Cyril Gouty, maître verrier de Cormeilles, interviendra de mars à juin 2025. Ces travaux d’un montant de 13 780 € ont fait l’objet d’une demande de subventions.
L’édile adressait ses remerciements à tous les financeurs du projet et indiquait que l’association communale « Le Patrimoine lupifontain » organisait des concerts et des expositions dans l’église.
Il précise que la prochaine manifestation en mai 2025 sera consacrée à l’exposition des photos sur la restauration des vitraux. Ici comme ailleurs, l’inauguration se terminerait par un pot de l’amitié dans ce beau site de la vallée de la Calonne ensoleillé ce samedi.
De notre correspondant Philippe Wirton
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